Bridget Riley
Bridget Riley ( la page est traduite automatiquement. C’est un peu bizarre, mais compréhensible ) est une artiste anglaise proche de l’op-art peu connue en France . La rétrospective du MAM de Paris tente de réparer cette lacune en présentant des peintures et dessins depuis ses premières œuvres figuratives jusqu’à ses œuvres abstraites récentes, en passant par ses travaux en noirs et blanc.
Le MAM de Paris est parfait pour ce genre d’expo. C’est grand et dépouillé. La présentation des tableaux est simple et va tout de suite à l’essentiel.
Pour décrire le style picturale de BR, je dirai que ce sont des éléments géométriques alignés et organisés pour donner un effet d’optique, un rythme, des ondes, une impression de mouvement. C‘est proche du dessin cinétique mais pas tout à fait. Mais un bon petit lien vaut mieux qu’un long discours.
L’effet visuel de son art est difficile à supporter pour le spectateur. Je dois dire que ça m’a laissé assez froide ( excepté ses œuvres du début ) bien que je trouve son travail de préparation graphique très intéressant.
Une salle entière y est d’ailleurs consacrée. On peut y voir la genèse de ses œuvres, des premières ébauches, dessins, papiers colorés, découpés et collés aux dernières étapes exécutés par ses assistants, y compris ses grandes peintures finales.
Bon, là, quand même, je tique. C’est même pas elle qui a peint ses grands tableaux ? Si ça se faisait du temps de Léonard de Vinci ( les uns faisant les mains et les pieds, les autres les drapés, etc, le maître s’occupant des visages, touches finales et signature ), et même si ça apprend à ses élèves/assistants à peindre proprement, de nos jours, ça ne se fait plus. A part pour des œuvres monumentales.
L’artiste doit être maître de son travail de a à z. Et en plus elle signe à la fin. Perso, je trouve ça gonflé. Mais peut-être n’ai-je rien compris.
Vu mon impossibilité de rester devant ses œuvres trop longtemps à moins de chopper la migraine, j’ai fait peu de dessins. Et puis dessiner des traits à la règle et au compas, ça, j’aime pas. Je préfère le désordre ( apparent ), les taches, les dépassements et les dessins qui tremblent donc qui vibrent.
Désolé Bridget, tu m’as pas fait vibrer.
0 Comments:
Enregistrer un commentaire
<< Home