Traces du sacré à Beaubourg

Traces du sacré est une expo thématique sur l’influence des religions, philosophies, croyances sur l’art du XIX° siècle à nos jours.

Organisée en 24 ( ! ) salles thématiques, l’expo présentes divers artistes des XIX°, XX°, et contemporains. Des peintres, sculpteurs, architectes, installateurs, vidéastes.

On survole ainsi la fin de l’influence de l’église sur l’art, la psychanalyse, les philosophies orientales, le spiritisme, les courants spirituels divers et variés passant par le Bauhaus et la danse, l’apocalypse avec la guerre, le nazisme, la Shoah…et j’en oubli sûrement.

J’ai pu voir ainsi du Stringberg, Munch, Picasso, Bourdelle, Rodin, Hugo, Redon, Beckman, Dix, Garouste, Stanikas, Hodler, Malevitch, Duchamp, Kandinsky, Brancusi, Polke, Finsterlin, Böhm, Lehmbruck, Franz Marc, Arp, Cattelan, Masson, Nolde, Maurice Denis, Burrough, Cameron…et j’en oubli sûrement.

J’ai passé environ 4 h dans le musée et ça n’a pas été suffisant…parce que au bout d’un moment, j’ai laché. Trop fatiguée, mal aux pieds et au dos. Il aurai fallu que j’y entre le matin et que je n’en sorte que le soir. Avec tous ces artistes d’époques et de styles différents, si le visiteur ne s’astreint pas à lire toutes les explications ( encadrés muraux ET ceux à côté de certaines œuvres ), il ne comprend pas ce que viennent faire au même endroit des travaux aussi divers.
Et c’est là que le bât blesse parce que ça rend la visite longue, très longue, beaucoup trop longue.
Les organisateurs ont voulu en explorer le plus possible et c’est peut-être un tort.

J’ai fini par chercher surtout les œuvres qui m’interpellaient et/ou que j’avais envi de dessiner. Je pense que bon nombre de visiteurs ont fait de même et ne se sont pas vraiment intéressés à la thématique.

Peut-être aurai t-il mieux valu organiser une série d’expos ayant comme fil rouge le sacré dans l’art. Des thèmes comme l’apocalypse, le Bauhaus, les pensées orientales auraient pu facilement remplir différentes expos et être traitées ainsi plus en profondeur.

En plus de ça, l’éclairage était parfois minimal et il manquait les indications techniques à côté des œuvres. Je sais en reconnaître beaucoup, mais je peux me tromper.

Il n’en reste pas moins que j’ai vu pas mal d’œuvres dont j’ai apprécié la plastique ou la présence utile. Le Bauhaus est un courant que je trouve très intéressant. Les salles consacrés à l’apocalypse faisaient un rappel fort utile des horreurs de la guerre, du nazisme, de la Shoah et d‘Iroshima.

J’ai donc aimé beaucoup de choses dans l’ensemble. Mais pas nécessairement pour leur rapport avec le(s) sacré(s) qui finalement me passe(nt) largement au dessus du crâne et pour tout dire, je m’en tamponne le coquillard.

Je préfère et de loin l’effet que les couleurs, le dessin, la gestuelle ou même l’humour de certaines œuvres me font. Et l’envi de dessiner qu’elles me donnent.
C’est quand même l’essentiel.

Je vous donne rendez-vous à Angers pour des expos vacancières ( une ou deux, pas plus…quoique ).

Je vais maintenant terminer mon bain de pied.