Raoul Dufy, le plaisir/the pleasure
Ne croyez pas les surveillants de musée bien intentionnés qui vous assurent qu’il y aura un monde fou et une file d’attente de deux kilomètres tout en vous filant leur numéro de téléphone pour les appeler afin de vous faire passer devant tout le monde ( et peut-être d‘obtenir un rendez-vous ? ).
Levez vous tôt et tachez d’y aller avant midi. De cette façon, je n’ai pas fait la queue parce qu‘il n‘y en avait pas.
J’ai eu raison d’y aller tôt, parce que c’est une grosse rétrospective. Ça arrive quand l’artiste en question, Raoul Dufy, a eu une carrière aussi bien remplie et a fait beaucoup beaucoup beaucoup de choses dans divers domaines. La peinture et le dessin ( huiles, gouaches, aquarelles, encres, crayons, mines de plomb, carnets ), le stylisme pour le couturier Poiret dans les motifs pour tissus, la gravure pour l’illustration, la céramique, l’affiche de propagande ( j’espère que j’ai rien oublié ).
Évidemment, c’est très long, mais les organisateurs ne pouvaient pas faire moins vu le parcours de l’artiste et le nombre de domaines où il est intervenu.
En plus, le musée d’art moderne de la ville de Paris abritant « La fée électricité », il était logique qu’il y soit présenté cette rétro.
Je me suis attardée sur les salles consacrées aux tissus et aux céramiques. Ses pots de fleurs en forme de maisons sont très originaux. Ça a certainement influencé, avec les tissus et les tapisseries, le développement de son dernier style pictural, celui de la fée électricité et de ses coins d’atelier qu’il peignait vers la fin de sa vie, perclus par l’arthrose, ne pouvant plus guère remuer facilement.
Un autre de ses domaine, qui me laisse assez dubitative, c’est la propagande de guerre. Il en a réalisé des affiches et d’autres choses. Je dois dire que je me méfie des propagandes quelles qu’elles soient, politiques, publicitaires ou guerrières. Alors même si le travail est intéressant et il l’est, je n’adhère pas vraiment.
A la fin, je dois dire que j’ai un peu expédié le reste, surtout après avoir beaucoup dessiné et la fatigue aidant. Mais ce n’était pas ma période préféré, celle de sa fin de carrière, justement. Celle que je préfère est sa période avec Braque où les deux hommes se sont influencés mutuellement. J’aime beaucoup ses œuvres à la palette variée, proche du cubisme. J’ai aussi et comme toujours apprécié que soient montrés les dessins et carnets.
Je suis sortie fatiguée et satisfaite et vous savez quoi, dehors, il y avait la queue…
Et tient, au fait, je ne l’ai pas revu mon surveillant « bien intentionné ».
Raoul Dufy was a french painter with a very plentiful career. The museum of modern art of Paris exhibition was very long for this reason. But it was very interesting and a real pleasure as say the exhibition title « le plaisir ». Draws with ballpen and felt-tip pen.
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