Calder, les années parisiennes/the parisian years
La grande expo du centre Pompidou consacrée à ses années parisiennes vient de se terminer. Je dois dire que ça m’a laissé une forte impression.
L’art de Calder est divers. Il a exploré plusieurs styles.
L’expo se composait donc de dessins, croquis pris sur le vif vraiment formidables et vivants, aquarelles, coupures de presse, jouets, sculptures en fil de fer, quelques peintures, des mobiles…Et son fameux cirque dont l’ensemble était reconstitué et accompagné du film des spectacles qu’il faisait avec.
Calder fabriquait tout avec des matériaux de récup’. Il a inventé le recyclage avant tout le monde. Ça devait être la caverne d’Ali Baba son atelier. Les personnages de son cirque sont tous personnalisés. Aucun ne se ressemble. Le spectateur l’imagine très bien en train de s’amuser à créer ses petits personnages ( comme tout le reste de ce qu’il a créé d’ailleurs ). Il jouait. Et encore plus quand il présentait son spectacle. Un moment de joie pure et enfantine.
Dans ses sculptures en fil de fer, il montrait sa virtuosité de dessinateur. Objets, personnages, animaux, certains accrochés en mobiles qui permettaient de voir leur ombre portée et d’apprécier encore mieux le travail de l’artiste. Ses têtes-portraits, très caricaturales et amusantes, étaient remarquablement ressemblantes. Souvent précédées de dessins très linéaires.
Calder a eu une période abstraite inspirée de Mondrian. Des peintures minimalistes très peu colorées. Cela a été le catalyseur principal pour la création de ses stabiles. Elles ont donc eu une grande importance pour lui. Mais je les trouve anecdotiques dans sa production. Le plus important est que ça l’a fait avancer.
Les sculptures qui en ont découlé sont, elles, passionnantes. De vrais miracles de légèreté construites avec des bouts de tout ce qu’on veut. Boules, tiges de fer, socles de bois…Très spatiales.
D’autres sculptures flirtaient avec le surréalisme. Ainsi qu’une série de dessins d’inspiration très astronomique. Calder avait dû endosser une combinaison spatiale empruntée chez les surréalistes pour aller croquer les étoiles sur le vif. Je ne vois pas d’autre explication.
La deuxième partie de l’expo se trouvait dans le musée et regroupait entre autres des sculptures d’animaux en bouts de tôles et quelques exemplaires de jouets qu’il avait conçu pour vivre. De la sculpture pour enfant pleine d’humour, de grâce, de gaîté et de couleurs.
Quel bonheur ce fut de me promener dans ce joyeux bric-à-brac.
L’expo se terminait par la présentation du film de son spectacle de cirque ( aussi présenté au début ). Il fallait voir les regards émerveillés et amusés des enfants mais aussi des adultes présents.
Je crois que ce jour-là, comme tout les visiteurs, je suis retombée en enfance.
The Calder’s parisian years ( 1926-1933 ) exhibition at the Centre Beaubourg was a very play moment. Calder was an artist who played all the time. Toys for children, his famous circus ( I could see a film about ), paintings, draws, sculptures, wire portraits… I lapsed into one’s second childhood.
Sketches with pencil, colourpencil.
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