Richard Serra au Grand Palais
Et voilà, je l’ai vu, et j’ai bien fait. La curiosité n’est pas qu’un vilain défaut.
Pour un évènement qui s’appelle Monumenta, c’est effectivement monumental. Je confirme. Lol
De grand rectangles d’acier debout, un peu penchés et disposés dans l’immense nef du Grand Palais. Ce lieu est une splendeur architecturale autant esthétique que technique. Et lumineuse !
Attention, ces sculptures sont bien loin de n’être qu’un tas de ferraille. Ce sont de véritables œuvres abstraites.
De grand rectangles d’acier debout, un peu penchés et disposés dans l’immense nef du Grand Palais. Ce lieu est une splendeur architecturale autant esthétique que technique. Et lumineuse !
Attention, ces sculptures sont bien loin de n’être qu’un tas de ferraille. Ce sont de véritables œuvres abstraites.
L’expo s’appelle « Promenade » et, en effet, elle est faite pour ça. La démarche de Serra est d’abord spatiale. Il a tenté de crées une œuvre en prenant en compte l’espace et la hauteur des lieux; la « verticalité ». Il ne savait pas du tout ce que cela donnerait à la fin. « Un coup de dé » comme il dit.
Je m’y suis donc promené, dans sa sculpture, un fascicule explicatif gratuit à la main + mon carnet de notes + mon carnet de croquis et mon stylo.
L’inclinaison légère des « morceaux » donne une impression de mouvement, comme si elles dansaient. Il y a aussi un rapport avec la lumière un peu comme chez Soulage. Suivant l’angle où l’on se trouve, elles l’accrochent d’une façon différente.
Rapport aussi avec le sol en béton. Ou plutôt contraste de matière et de couleur puisque Promenade est dans les tons rouille ( évidement ), brun foncé, et presque noir et le sol dans les tons gris clair.
Chaque morceau est un tableau abstrait à lui tout seul parce qu’on y voit les traces laissées par les machines, par l’oxydation, et, pour finir, par les visiteurs, dans une moindre mesure ( j‘ai vu une belle empreinte de main ). Aspect changeant sous la lumière et sous différents angles. Y compris sur la tranche.
Rapport aussi avec le sol en béton. Ou plutôt contraste de matière et de couleur puisque Promenade est dans les tons rouille ( évidement ), brun foncé, et presque noir et le sol dans les tons gris clair.
Chaque morceau est un tableau abstrait à lui tout seul parce qu’on y voit les traces laissées par les machines, par l’oxydation, et, pour finir, par les visiteurs, dans une moindre mesure ( j‘ai vu une belle empreinte de main ). Aspect changeant sous la lumière et sous différents angles. Y compris sur la tranche.
Je trouve cette œuvre très féminine.
Les photos étant autorisées, je ne me suis pas gêné. D’autant plus que des croquis ne vous auraient pas appris grand-chose. Donc, cette fois-ci, vous verrez des photos.
La cerise du jour, c’était la présence de Monsieur Philip Glass, spécialiste de la musique minimaliste, en balance pour son concert du soir sur les lieux. Je l’admire beaucoup. Je n’ai pas pu assister au concert ( sob ! ), mais nous en avons eu droit à un petit gratuit. J’en ai profité pour faire des croquis de lui au piano ( et des photos aussi ).
Si je disposai d’émoticones, je choisirai celui qui sautille en changeant de couleur.
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